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Le déchet le plus important est le Plutonium du fait d'une très longue période et de son action chimique voisine du calcium.
Actuellement l'industrie nucléaire recycle en grande partie le combustible usagé (du moins en France avec le retraitement), stocke pour les recycler le Plutonium et de l'Uranium, séparés des "déchets ultimes" voués à l'enfouissement (mais pour le moment, ça s'entasse ...).
Ce recyclage, pour AREVA, a en fait un intérêt économique, il permet d'utiliser moins d'uranium naturel pour fabrique le combustible.
Mais ... les PWR en service actuellement n'ont pas été conçus pour utiliser massivement du Plutonium. le fameux (!) EPR pourra en utiliser un peu plus ... en attendant une nouvelle génération de réacteurs à neutrons rapides (genre Phénix, abandonné mais pas enterré).
Et tout ira mieux dans le meilleur des mondes, dirait l'industrie nucléaire.
Sauf qu'un réacteur à neutrons rapides n'est pas intrinsèquement stable (pas grand chose à voir avec Tchernobyl, qui a seulement "fondu").
Tiens @Jean-Mo a oublié de parler de Tchernobyl dans son inventaire ! J'y reviendrai.
Sans dommage sur la santé ?
Ben faut voir ...
Côté radiations, les risques sont dus aux déchets ou alors à des accidents importants qui sont au départ des problèmes chimiques, thermiques ou de plomberie.
Voir les zone contaminées rendues inhabitables et évacuées autour de Fukushima et surtout de Tchernobyl.
Pour les déchets, vu plus haut.
Pour les accidents, un risque sanitaire important est dû à l'Iode 131 qui a la fâcheuse tendance à être fixé par la thyroïde et provoque un cancer, mais éventuellement au bout de 10 ans, 20 ans ...
Et c'est bien là le problème, le risque est insidieux et invisible avec la contamination radioactive.
Ce n'est pas comme un coup de grisou dans une mine de charbon. Là, après avoir récupéré les survivants après quelques jours, on peut compter les morts.
Avec la radioactivité, on peut minimiser sans problème, le risque étant à long terme et pas forcément bien discernable.
Exemple à Fukushima :
Pas de morts directs, mais dans les 3 ans qui ont suivi, les autorités sanitaires ont recensé dans la région 98 cas de cancers de la thyroïde chez les enfants, alors qu'une étude indépendante par une ONG estime le nombres de personnes atteinte à terme à 10 000.
http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20160310.OBS6136/catastrophe-nucleaire-de-fukushima-combien-de-cancers-et-de-morts.html
Maintenant Tchernobyl :
Mis à part la région "évacuée" où beaucoup de gens sont retournés vivre "faute de mieux", l'accident lui même a provoqué officiellement quelques morts (6 peut-être, vague souvenir d'ancienne lecture, à vérifier si j'ai le temps) et officieusement le décès rapide d'une cinquantaine de "liquidateurs" largement irradiés.
Le problème qui permet de biaiser les statistiques, c'est que bien sûr tous les cancers ne sont pas produits par les accidents nucléaires. On peut cependant estimer le surnombre par rapport aux causes naturelles.
C'est ainsi que des ONG, toujours elles, dénombrent 60 000 à 200 000 victimes de cancers "excédentaires" liées à l'accident" de Tchernobyl. Difficile, parce que la Poutinie n'est guère plus transparente que l'URSS. Certains sont même encore plus pessimiste sur les conséquences au niveau mondial.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/tchernobyl-bilan-aiea-greenpeace-25-ans-12434.php4
En France on pratique toujours un dépistage discret des cancers de la thyroïde et les statistiques sont ... discrètes !
Ces écolos, vraiment des emmerdeurs et empêcheurs de nucléariser tranquillement !
A propos, @Jean-Maurice, d'où sors-tu que les écolos empêchent de recycler les déchets nucléaires ?
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